Il est midi ce jeudi à Athènes, quand le président du Comité olympique grec, Spyros Capralos, transmet la flamme olympique à Naoko Imoto, nageuse japonaise qui a représenté son pays aux JO d'Atlanta en 1996. Quelques instants auparavant, deux champions olympiques grecs, Elefterios Petrounias et Katerina Stefanidi, s'étaient passé le flambeau dans le stade de marbre, monument antique de la capitale rénové pour les premiers Jeux modernes en 1896. Mais la cérémonie n'a duré qu'une demi-heure. Ecourtée pour cause de coronavirus.
En Grèce comme dans la plupart des pays du globe, le Covid-19 bouscule tout, jusqu'au déroulé des événements qui précèdent traditionnellement les Jeux olympiques. Les prochains doivent se tenir à Tokyo du 24 juillet au 9 août. Mais depuis le lancement de la cérémonie de la flamme olympique, le 12 mars, des interrogations planent sur la possibilité de les organiser.
Trop de monde à Sparte
Première anicroche, dès le 12 mars. Alors qu'habituellement près de 12 000 personnes assistent à l'allumage de la flamme par les rayons du soleil sur les ruines du temple d'Hera à Olympie, berceau de l'olympisme, il n'y a ce jour-là aucun spectateur...