Le président turc a également prévenu qu'Ankara gardera ses frontières avec l'Europe ouvertes jusqu'à un accord avec l'UE.
Il avait déjà, par le passé, accusé l'Allemagne et les Pays-Bas de "nazisme", ou encore cité l'Allemagne d'Hitler pour défendre sa façon de gouverner, Recep Tayyip Erdogan a remis ça. Le président turc a ainsi jugé qu'il n'y avait "aucune différence" entre les nazis et les autorités grecques repoussant par la force des milliers de migrants qui cherchent à rejoindre la Grèce après l'ouverture des frontières par Ankara.
L'ancien maire d'Istanbul s'en est pris avec virulence aux autorités grecques qui ont fait usage de grenades lacrymogènes et de canons à eau pour repousser les migrants. "Il n'y a aucune différence entre ce que faisaient les nazis et les images qui nous parviennent de la frontière grecque", a-t-il déclaré, qualifiant également les autorités grecques de "barbares" et de "fascistes".
Lors de son discours, prononcé à Ankara, il a également affirmé que la Turquie garderait ses frontières avec l'Europe ouvertes pour...