Le Parlement grec se retrouve samedi au centre de la bataille politique balkanique déclenchée par l'accord entre Athènes et Skopje sur le nom de Macédoine. Le Premier ministre Alexis Tsipras affronte une motion de censure de son opposition de droite. Sauf coup de théâtre majeur, son gouvernement, qui dispose d'une majorité de 154 voix sur 300, doit sortir indemne du vote. Initialement prévu en milieu de journée, ce dernier devrait intervenir en soirée après les débats, avant une cérémonie de signature dimanche de cet accord pour mettre fin à un conflit vieux de 27 ans.
Mais le climat politique s'est tendu des deux côtés de la frontière après l'annonce mardi de l'accord. Salué par l'ONU, l'Union européenne et l'Otan, il prévoit que l'actuelle «Ex-République yougoslave de Macédoine» soit baptisée «Macédoine du Nord».
Appels à manifester
Alexis Tsipras a qualifié vendredi soir cet accord de «victoire d'importance historique pour la Grèce», ajoutant qu'un conflit «vieux de plusieurs décennies peut être résolu de manière équilibrée». De son côté, le «Comité de lutte pour la grécité de la Macédoine» appelle à manifester devant le Parlement samedi soir. Cette...