« Pour la première fois, la Grèce se trouve dans une position où elle peut se fixer une série d'objectifs pour le jour d'après (…) Elle est de retour avec un plan, une responsabilité. Elle est en marche. Au centre du vaste effort destiné à sortir de la crise, nous allons placer les travailleurs, ceux qui ont souffert, les chercheurs et le monde de la culture », a annoncé le chef du gouvernement hellène, Alexis Tsipras, lors du conseil des ministres qui s'est tenu lundi 21 mai. Devant le Parlement, mercredi, le premier ministre devait dévoiler les grandes lignes de son plan de croissance pour le jour suivant la sortie de la Grèce des programmes d'aide, prévue le 20 août.
Le plan Tsipras, qui tient en une centaine de pages, a été discuté par les partenaires européens, mi-avril, lors d'un énième Eurogroupe à Sofia, en Bulgarie. « La crise a créé beaucoup de laissés-pour-compte. Les salaires ont, par exemple, baissé en moyenne de 35 %. Il faut désormais que la croissance soit inclusive et qu'elle profite aux personnes qui ont souffert des mesures d'austérité », rapporte une source proche du gouvernement grec.
Préparé en grande partie...