Skopje - La perspective d'une adhésion à l'Union européenne et le volontarisme de leur gouvernement ont du mal à convaincre de nombreux Macédoniens des bienfaits d'un changement de nom pour leur pays, afin de résoudre leur différend avec la Grèce.
Une manifestation de nationalistes grecs hostiles à tout compromis est prévue dimanche à Thessalonique. Mais les résistances sont aussi fortes dans l'opinion publique macédonienne.
Pourtant, "il n'y a pas de plan B", a répété cette semaine à Skopje le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.
Né avec l'indépendance en 1991 de cette ex-République yougoslave de 2 millions d'habitants, ce conflit doit être résolu avant d'envisager de rejoindre l'Alliance. C'est également vrai pour l'UE.
Membre de ces deux organisations, Athènes met son veto. Pour les Grecs, la Macédoine est le nom de sa province septentrionale, et en l'usurpant, Skopje dissimulerait des ambitions territoriales.
Autre point de friction, l'héritage historique d'Alexandre Le Grand que les deux camps revendiquent. <...