Les députés grecs ont adopté lundi un nouveau train de réformes exigées par les créanciers du pays. Le projet a été adopté en début de soirée par 154 oui contre 141 non et 5 absents, alors que plus de 6 000 personnes ont manifesté dans la capitale lors de différentes manifestations contre les réformes au cours de la journée, a indiqué la police.
Certains manifestants ont jeté de la peinture et des pavés en direction de la police anti-émeute qui protégeait le Parlement. La police a répliqué avec des gaz lacrymogènes. Aucune arrestation n'a eu lieu.
La grève de lundi, à laquelle appelaient de nombreux syndicats, a créé d'énormes embouteillages dans Athènes, avec la fermeture des transports publics. La grève des contrôleurs aériens a également perturbé les vols.
Tsipras rejette les critiques
La mesure la plus décriée consiste en un durcissement du droit de grève. Parmi la centaine d'autres mesures diverses contenues dans ce texte figure également la vente aux enchères en ligne forcée de biens, notamment immobiliers, appartenant à des débiteurs dont les créances ne semblent pas recouvrables.
Le premier ministre Alexis Tsipras, élu en 2015 sur le...