Le chef d'État turc, le premier reçu depuis 65 ans, a remis en cause les frontières.
Correspondante à Istanbul
Le voyage grec de Recep Tayyip Erdogan avait été annoncé comme une visite historique, la première d'un chef d'État turc en 65 ans. Elle devait marquer un tournant positif dans les relations houleuses entre Ankara et son voisin européen. Mais, dès son arrivée, le président turc n'a pas manqué d'évoquer des questions qui blessent. Lors d'un échange direct avec son homologue grec, Prokopis Pavlopoulos, il a notamment critiqué le traité de Lausanne de 1923, qui définit le partage territorial entre les deux pays. Il a également dénoncé la «discrimination» ...
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