Venu à Athènes pour la première visite en 65 ans d'un chef d'Etat turc, et avec la volonté affichée par les deux pays d'améliorer leurs relations, Recep Tayyip Erdogan a consacré une partie de sa rencontre avec le président Prokopis Pavlopoulos à formuler des doléances.
Alors notamment que la Turquie a conclu en mars 2016 avec l'UE un pacte qui a eu l'effet de considérablement limiter le nombre d'arrivées de réfugiés en Grèce depuis les côtes turques, Recep Tayyip Erdogan s'est plaint que «les promesses de l'Union européenne ne soient pas encore réalisées en matière (d'aide) économique (...) alors que nous respectons nos engagements» en ce qui concerne le pacte.
Recep Tayyip Erdogan a aussi réitéré la demande d'une «mise à jour» du traité de Lausanne, signé par plusieurs pays en 1923 et définissant des frontières en Europe et au Moyen Orient. «Dans le traité il y a des...