Aller au contenu principal

Grèce: l'archéologie pour résoudre des meurtres vieux de 25 siècles

Published in Le Figaro on
Analyse d'un crâne humain dans le laboratoire de l'American School of Archaeology d'Athènes.
Légende

Analyse d'un crâne humain dans le laboratoire de l'American School of Archaeology d'Athènes. Crédits photo : ARIS MESSINIS/AFP

Qui étaient-ils et pourquoi ont-ils été tués? À Athènes, une enquête a été ouverte après la découverte d'une centaine de squelettes portant les signes d'une mort violente survenue il y a plus de 2.500 ans.

La scène du crime: une vaste nécropole utilisée du VIIIe au Ve siècle av. J.-C. dans le quartier balnéaire du Phalère, l'ancien port de la cité grecque. Là, pas de monuments ou d'épigraphes comme dans l'autre cimetière antique athénien du Céramique, mais de simples tombes creusées dans un sol sableux, côtoyant, dans un apparent désordre, des restes de bûchers funéraires et des jarres, les «cercueils» de l'époque pour les nouveaux-nés et jeunes enfants. C'est dans ce site destiné aux sans-grade de la grande histoire - contrairement au Céramique au pied de l'Acropole - que les archéologues ont mis au jour depuis 2012 d'étranges squelettes. Les mains liées, dans le dos ou sur le ventre, les pieds parfois entravés, certains reposaient même face contre terre comme en forme d'ultime outrage.

Crédits photo : ARIS MESSINIS/AFP

Les trouvailles ont culminé au printemps 2016 avec l'ouverture d'une tombe contenant les restes de 80 hommes enchaînés, une découverte...

Explore
Ville
Pays