
Selon les estimations de Médecins sans frontières, 40 % des réfugiés à Idomeni sont des enfants. Crédits photo : STOYAN NENOV/REUTERS
Ali et Hadas marchent d'un pas alerte sur la route qui mène à Idomeni, un petit village à la frontière gréco-macédonienne. Arrivés dix jours plus tôt en Grèce, ces deux Irakiens à peine sortis de l'adolescence ne se rendent pas compte de la situation qui les attend 5 kilomètres plus loin, où plus de 12 000 réfugiés perdent espoir devant une frontière désormais officiellement close.
Face à eux, le vieil Abrahim, vêtu d'un sac-poubelle en guise d'imperméable, guide sa famille dans la direction opposée. Après avoir attendu quinze jours dans le camp, et alors que la route des Balkans a été déclarée fermée mardi soir à minuit par la Slovénie puis par la Croatie, la Serbie et la Macédoine dans un effet domino prévisible, cette famille d'Alep retourne à Athènes.
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«Idomeni, c'est par là?» s'enquiert néanmoins ...