C'est une immense «jungle» comparable à celle de Calais ou de Grande-Synthe qui s'étend à la frontière entre la Grèce et la Macédoine, près du petit village grec d'Idoméni.
Selon les autorités locales, ce seraient plus de 30.000 migrants, venus en majorité d'Irak ou de Syrie, mais aussi du Pakistan, d'Algérie ou d'Afghanistan, qui patientent dans la région en espérant que la frontière s'ouvre vers l'Europe. Ils s'entassent dans des camps de fortune, dormant parfois dans des fossés humides. La température reste toutefois clémente.
Le sommet entre l'UE et la Turquie qui aura lieu lundi devrait décider de leur sort. A la man?uvre, Angela Merkel a promis que la Grèce recevrait l'aide suffisante pour tenir ses engagements dans l'accueil des réfugiés.