Les négociateurs des deux camps notent des « progrès » et un « bon climat » dans les discussions. Athènes impatiente de conclure pour bénéficier d'une première tranche d'aide avant le 20 août.
Est-ce la torpeur de l'été ou la résignation du gouvernement grec ? En tout cas, les négociations en cours depuis deux semaines avec les créanciers pour finaliser un troisième plan d'aide se sont déroulées à Athènes sans heurt ni?drame. Au point qu'à en croire les commentaires des participants des deux côtés, les chances seraient élevées qu'un accord soit scellé dès cette semaine soit largement avant le 20 août, date à laquelle Athènes doit rembourser 3,4 milliards d'euros à la Banque centrale européenne (BCE). A l'issue d'une séance marathon, qui a duré six heures samedi, un texte de 27 pages de réformes « substantielles » et « ambitieuses » serait sur la table, selon les médias grecs et allemands.
Les ministres grecs des Finances, Euclide Tsakalotos et de l'Economie, George Stathakis, principaux négociateurs du camp grec ont à nouveau retrouvé dimanche le « quartet » des créanciers (FMI, Commission européenne, BCE, MES) pour faire tomber les derniers...