Le climat était tendu mercredi au parlement grec. Et dès les réunions préparatoires en commissions: les députés devaient lire 977 pages en quelques heures pour? de toute façon accepter les mesures de rigueur imposées par l'accord signé avec les créanciers du pays qu'elles contiennent.
Cette réforme de la justice et du système bancaire pouvait a priori paraître moins polémique que le vote de la hausse de la TVA, entrée en vigueur lundi, ou la prochaine révision des retraites et de l'imposition des agriculteurs. Mais elle va déstabiliser un pilier de la société grecque, que même les gouvernements précédents n'avaient pas osé toucher.
Dans un pays sans véritable protection sociale, où la maison est l'ultime rempart contre la pauvreté, cette accélération des procédures s'appliquera aussi à des décisions à fort coût social, comme les expulsions de propriétaires pour...