Le mot est sur toutes les lèvres depuis plusieurs semaines. C'est un économiste chez Citigroup, Willem Buiter, qui en est à l'origine. En 2012, il invente le terme de «Grexit» (pour Greek exit, sortie grecque) face à la possibilité d'une sortie de la Grèce de la zone euro, dont il évaluait il y a trois ans les chances à 50%. Seul problème: Grexit est aussi depuis 2011 le nom d'une start-up indienne qui fait ces derniers jours les frais de l'attention que les internautes portent à la crise grecque.
Il y a quatre ans, Nitesh Nandy crée Grexit. Sa start-up propose à ses clients de simplifier l'utilisation des emails entre collègues. Comme il l'expliquait à Quartz le 11 juillet dernier, l'entreprise devait à l'origine s'appeler Open Inbox, mais le nom de domaine était indisponible. Nitesh Nandy opte alors pour Grexit, une combinaison des mots anglais «it» et latin «Grex», qui signifie troupeau (le service qu'il met à disposition ayant pour objectif de rassembler les gens au travail).
Aujourd'hui, Nitesh Nandy a toutes les raisons de regretter son choix. En effet, si le site de Grexit a vu son nombre de visiteurs augmenter de 20% au cours des dernières semaines,...