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A quoi tient le maintien de la Grèce dans la zone euro?

Publié dans L'Express le
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Des supporteurs du "non" célèbrent leur victoire à l'occasion du référendum grec, à Athènes , devant le Parlement, le 5 juillet 2015.

La victoire du "non" au référendum qui se tenait en Grèce ce dimanche, loin d'avoir tout réglé, place l'Europe et la Grèce à la croisée des chemins. Ils ont 48 heures pour éviter la réaction en chaîne qui conduirait au Grexit.

Les Grecs et l'Europe ont, ce lundi matin, comme une légère gueule de bois. Après la victoire du "non" au référendum, c'est le chemin le plus incertain qu'a choisi d'emprunter Athènes pour se sortir de la crise grecque et du piège de la dette. Alexis Tsipras a remporté son pari. En s'assurant l'adhésion de son peuple, il a sauvé sa tête. Mais le plus dur reste à faire: parvenir à relancer les discussions avec la Commission et les créanciers européens, pour arracher "un meilleur accord". Et en dépit des promesses faites aux Grecs lors de cette semaine de campagne, un tel accord est loin d'être acquis. Le paradoxe est qu'après cette victoire politique, ni Tsipras ni les Grecs n'ont plus les cartes en main. Les 48 heures qui viennent s'annoncent cruciales. 

>>> Suivez notre Direct sur "Les conséquences du "Non" au référendum...

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