Marine Le Pen est «convaincue» que les Grecs diront «non» aux créanciers et soutiendront le gouvernement Tsipras. «Le chantage ou la menace: désormais l'Union européenne ne fait plus que ça», attaque la présidente du Front national. Avant de connaître le résultat du référendum, elle dénonce la «responsabilité» de l'inflexibilité européenne dans l'issue de cette consultation. Mais elle croit également que les créanciers céderont parce que, selon elle, ils ne voudront pas «laisser à la Grèce la possibilité de démontrer qu'ils sont capables de s'en sortir car cela signerait la mort de l'euro.»
Dans cette incroyable bagarre politique et médiatique opposant la Grèce et l'Union européenne depuis plusieurs semaines, Marine Le Pen semble impressionnée par Alexis Tsipras, le premier ministre grec: «C'est incontestablement un leader, confie-t-elle au Figaro, il en a le comportement et le discours. Au fond, même si nous sommes en désaccord sur l'Europe, on trouve chez lui ce que l'on ne voit chez aucun autre: il tire sa légitimité du peuple et il parle comme quelqu'un qui respecte la souveraineté populaire. Il devient le symbole du volontarisme en politique..»
«Un...