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Les Grecs votent la peur au ventre pour choisir leur Europe

Publié dans La Tribune le
Davantage qu'un oui ou un non, ce sont deux visions de l'Union européenne qui s'expriment ce jour, dans cette école transformée en salle de vote, à proximité de la place Syntagma, dans la rue touristique Andrianou.
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Davantage qu'un oui ou un non, ce sont deux visions de l'Union européenne qui s'expriment ce jour, dans cette école transformée en salle de vote, à proximité de la place Syntagma, dans la rue touristique Andrianou. (Crédits : Maxime Hanssen)

A Athènes, et partout en Grèce, 9,9 millions d'habitants sont appelés aux urnes depuis ce dimanche matin 7 heures. Les dernières estimations publiées vendredi faisaient état d'un résultat particulièrement serré, ce que confirme à la sortie des isoloirs les réponses obtenues. Dans un petit bureau de vote - seulement 555 électeurs sont inscrits - situé à proximité de la place Syntagma, dans la rue touristique Andrianou, le Oxi (non) alterne avec le N'ai (oui). Au delà de l'arithmétique, la préoccupation commune des deux "camps" apparaît plus simple que la question posée par le Premier ministre pour ce référendum. Stavroula, qui sort de l'isoloir, la résume ainsi. "Nous souhaitions tous rester dans l'Europe. Mais il s'agit de savoir dans quelle Europe nous voulons vivre".

Deux visions de l'Europe

Davantage qu'un oui ou un non, ce sont deux visions de l'Union européenne qui s'expriment ce jour, dans cette école transformée en salle de vote. D'un côté, les citoyens qui choisissent le "non" défendent une "autre Europe que celle technocratique. C'est celle de la liberté, bercée par plus de solidarité", mettant en avant une question de "fierté...

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