Alexis Tsipras a gagné son pari. Avec 61,5 % de « non », il sort renforcé du référendum de ce dimanche 5 juillet qu'il avait annoncé à la surprise générale vendredi 26 juin. Et d'emblée, il se dit disponible pour reprendre les discussions avec les créanciers. Dans son intervention télévisée, le premier ministre hellénique a salué le « courage » de ses compatriotes pour ce choix « historique. » Mais aussitôt, il a promis de revenir à la table des discussions rapidement. Dès lundi, il rencontrera les leaders des partis politiques grecs pour leur faire connaître sa stratégie.
Rester dans la zone euro
Le premier ministre a voulu insister sur l'interprétation qu'il donne de ce « non. » Pour lui, « le mandat que vous m'avez donné ne demande pas une rupture avec l'Europe, il me donne plutôt une force dans la négociation. » Autrement dit, Alexis Tsipras considère que son mandat du 25 janvier est renouvelé : trouver la possibilité de réduire le fardeau de l'austérité dans le cadre de la zone euro, pas en dehors. « Vous avez répondu à la question : quelle Europe voulez-vous ? par cette réponse : une Europe de la solidarité et de la...