DE NOTRE ENVOYE SPECIAL. Les deux manifestations du début de semaine à Athènes n'ont rassemblé, en les additionnant, que 25 à 30.000 personnes. Les Grecs, dans leur écrasante majorité, sont dans l'expectative.
La rue, toujours la rue. Presque tous les jours, désormais, la place Syntagma, aux pieds du Parlement grec, est remplie de monde qui manifeste. Lundi c'était le tour des partisans du Non au référendum rassemblés par la Syriza et son allié d'extrême-droite des Grecs Indépendants de Panos Kammenos.
Un seul mot d'ordre : non au diktat de la Troïka
Quelques 13.000 personnes en tout, très engagées et actives. Une bonne partie d'entre eux sont des vétérans des manifs', endurcis de l'époque de l'opposition aux Memorandums de la Troika et du mouvement Occupy. Beaucoup de jeunes scolarisés, des militants d'extrême-gauche plus âgés, politisés ou syndiqués depuis longtemps, beaucoup d'employés du service public. Un seul mot d'ordre prévaut : non au diktat de la Troika. La revendication de l'orgueil national en est le corollaire. Les insultes à Angela Merkel fusent. Le rejet de l'austérité fait le plein des slogans. L'espoir d'une renaissance grecque déliée...