Quelques heures après une manifestation qui avait réuni plus de 17 000 personnes en Grèce pour soutenir la politique de son gouvernement, le premier ministre, Alexis Tsipras, a jugé, lundi 29 juin, que le référendum prévu dimanche ? sur l'acceptation ou non des mesures d'austérité imposées par les créanciers de la Grèce, auquel il a appelé à voter non ? est le meilleur moyen de « conduire à la poursuite des négociations ». Avec une majorité claire rejetant la dernière proposition des créanciers, M. Tsipras estime qu'il sera « mieux arm? pour négocier avec ces derniers.
« Notre choix est de rester dans l'euro (?) le message est que le gouvernement grec va continuer de se trouver à la table des négociations au lendemain du référendum. »
Il a accusé ceux qui voient dans cette consultation pour savoir si les Grecs approuvent ou non les propositions de leurs créanciers une façon de sortir de la zone euro, parlant « d'intimidation » et ajoutant que si les Grecs se prononçaient pour la poursuite de l'austérité, il pourrait quitter son poste.
« Si les Grecs veulent continuer avec les plans d...