Interrogé sur la radio VimaFm sur ce qui allait se passer si le « oui » l'emporte - le gouvernement prône le « non » - Manolis Glezos, 92 ans, figure emblématique de la Résistance grecque contre les nazis, a répondu : « Le gouvernement doit démissionner et organiser des élections ; sans aucune discussion ».
En revanche si le « non » l'emporte, cela ne signifie pas, selon lui, « le départ de la zone euro ».
« Qui a dit qu'on va faire défaut » ?, s'est interrogé Manolis Glezos, en suggérant qu'il fallait trouver un accord avec les créanciers sur la base d'autres propositions.
L'essentiel
> Angela Merkel a indiqué que la Grèce la reprise des négociations était possible après le référendum.
« Si le gouvernement grec demandait à reprendre les négociations, naturellement nous ne nous y opposerions pas », a déclaré la chancelière allemande.
> Jean-Claude Juncker a appelé les Grecs à voter « Oui ».
Le président de la Commission européenne a déclaré que si la Grèce vote non au référendum, « elle dit non à l'Europe »
> Les établissements bancaires grecs resteront fermés jusqu'au 6 juillet
La...