Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a adopté un ton offensif lundi après l'échec des négociations du week-end avec l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI). Alors qu'Athènes a, semble-t-il, fait une ultime concession, elle ne veut plus bouger, résolue à «attendre patiemment» que ses créanciers se rallient «au réalisme».
A en croire un document publié par le quotidien grec Kathimerini, le gouvernement grec serait désormais d'accord sur les objectifs d'excédent budgétaire (hors dette) souhaités par les créanciers pour cette année (1 %) et l'an prochain (2 %). Cette exigence constituait un gros point d'achoppement, les Grecs n'ayant pas voulu, initialement, dépasser 0,6 % et 1,5 % respectivement.
«Les autorités grecques sont désormais d'accord avec cet objectif» d'1 % pour 2015, a déclaré lundi une porte-parole de la Commission...