Après avoir annoncé bloquer la privatisation du port du Pirée, fin janvier, Athènes a bel et bien fait marche arrière. La Grèce a débloqué le processus de privatisation lancé par le gouvernement précédent, a appris l'AFP de source proche de la transaction, jeudi 14 mai.
Comme l'avait déjà laissé entendre le gouvernement de gauche radicale depuis plusieurs semaines, le pourcentage des parts publiques mises en vente dans la société qui contrôle le plus grand port du pays, au sud d'Athènes, passe à juste un peu plus de la majorité (51%), contre 67% dans l'appel d'offres lancé en avril 2014 par la coalition droite-socialiste au pouvoir jusqu'en janvier.
Trois sociétés intéressées
Selon cette source, trois sociétés sont intéressées par l'offre de privatisation: le conglomérat chinois Cosco, l'exploitant de terminaux de conteneurs néerlandais APM Terminals, filiale du géant danois Maersk, et le groupe basé aux Philippines International Container Terminal Services. Ils ont jusqu'en septembre pour soumettre leur offre, a-t-on précisé à l'AFP.
Cette privatisation est l'un des points clefs des négociations avec ses créanciers. Le porte-parole du...