Le gouvernement grec est à la recherche de toutes les liquidités possibles pour pouvoir payer les salaires et les retraites d'avril et de mai et faire face, dans le même temps, aux lourdes échéances de remboursement envers le Fonds Monétaire international (FMI).
Lundi 20 avril le Journal Officiel a publié un acte législatif permettant le transfert à la Banque de Grèce (BDG) de la trésorerie disponible dans les organismes publics, à l'exception notable des caisses de sécurité sociales. De quoi faire rentrer dans les caisses de l'Etat près de 2 milliards d'euros.
Cette annonce a créé un sentiment de panique chez les maires et les présidents de région qui ont décidé de se réunir en urgence, mardi 21 avril, à Athènes. Le président de l'Association des maires de Grèce (KEDE) Georges Patoulis a demandé au gouvernement de revenir sur sa décision de transférer à la BDG l'argent qui irrigue notamment des municipalités.
Annonçant des mobilisations sociales, M. Patoulis souligne que cette mesure « renverse la planification des municipalités, compromet le bon fonctionnement de leurs services et entame leur capacité à acquitter les salaires du personnel des prochains...