Finlande Les législatives ont lieu dimanche. Les centristes et la droite nationaliste sont favoris.
"La Finlande pourrait être la nouvelle Grèce"? La petite phrase fait office de slogan pour Juha Sipilä, le président du parti centriste finlandais donné grand vainqueur des élections législatives qui se dérouleront dimanche. Brossant un tableau noir de l'économie de la république, en stagnation depuis trois ans, le futur Premier ministre potentiel, a mis en garde durant la campagne contre les risques d'une telle catastrophe si des mesures urgentes n'étaient pas prises pour remettre le pays sur les rails.
Les poids lourds de l'économie, comme Nokia et l'industrie forestière, sont en crise. Et quand ces mastodontes sont malades, tout ce pays de 5,5 millions d'habitants est à genoux.
La Finlande a du mal à sortir de la crise financière internationale et la coalition "droite-gauche" sortante n'a pas réussi à trouver la potion magique. Née à la suite des élections de 2011, cette coalition hétéroclite de six partis (puis quadripartite depuis l'année dernière) était trop divisée pour mener à bien les réformes nécessaires. Dépendant largement des exportations, le pays a...