Le chef de la diplomatie belge Didier Reynders a jugé mercredi "préoccupante" la possibilité d'un accord entre la Russie et la Grèce sur un éventuel assouplissement de l'embargo imposé par Moscou envers les produits agricoles européens suite à la crise ukrainienne.
Le ministre belge peut concevoir d'éventuels tarifs gaziers avantageux accordés par la Russie à Athènes, voire un soutien financier russe à la république hellène en difficultés.
"Ce qui serait plus préoccupant, ce serait de voir la Grèce bénéficier de mesures spéciales au regard du boycott russe" envers les fruits et légumes européens, a commenté M. Reynders un peu avant de s'envoler pour Moscou où il doit rencontrer jeudi son homologue russe Sergeï Lavrov.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras sera jeudi encore dans la capitale russe où il effectue actuellement une visite fort suivie par ses homologues européens.
Pour M. Reynders, il n'est pas "en soi problématique" que les Grecs cherchent des accords avantageux en matière énergétique ou un soutien financier.
Un traitement spécifique au regard de l'embargo russe serait en revanche plus sensible. "Cela signifierait alors qu'un...