Les partenaires européens de la Grèce ont accentué mardi 17 février la pression sur le gouvernement d'Alexis Tsipras. Ils estiment d'une même voix qu'il peut encore éviter une crise. A une seule condition : accepter une prolongation du plan d'aide financière à son pays.
Mais les négociations entre la zone euro et la Grèce sont plus que jamais dans l'impasse. Athènes refuse de céder au "chantage psychologique" de ses créanciers, qui lui ont fixé un ultimatum jusqu'à vendredi.
La Grèce n'accepte pas les conditions et les ultimatums. Elle dit non", a lancé le Premier ministre, Alexis Tsipras, devant les parlementaires de son parti de gauche radicale Syriza. Nous refusons le chantage psychologique [...] Nous ne céderons pas un pouce de nos promesses au peuple", a-t-il martelé."Nous voulons une solution, pas une rupture"
Lundi soir, les négociations entre Athènes et la zone euro ont tourné court lors d'une réunion dont l'enjeu était de trouver comment la Grèce va se financer à court terme, alors que son programme d'aide prend fin le 28 février.
Pour Alexis Tsipras, l'échec de cette réunion revient principalement à Jeroen Dijsselbloem, le patron de la zone...