Le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, a déclaré mardi, à l'issue d'un entretien avec son homologue grec Alexis Tsipras, qu'un accord entre le nouveau pouvoir de la gauche radicale et les institutions européennes était possible : « Je crois que les conditions existent pour trouver un point d'accord avec les institutions européennes. » « Je donnerai mon plus grand soutien au Premier ministre Tsipras, également en termes de coopération bilatérale et de disponibilité au dialogue, dans toutes les instances » européennes, a-t-il ajouté.
« Nous n'avons pas discuté du fond des solutions proposées par le gouvernement grec », qui devront être exposées devant les instances européennes, a précisé le dirigeant italien. « Nous avons discuté du principe de la nécessité de respecter les règles et (?) de lutter pour une Europe de la croissance. »
« Le monde demande à l'Europe d'investir sur la croissance et non sur l'austérit?, a-t-il expliqué, après s'être réjoui en plaisantant du fait que, grâce à l'arrivée de M. Tsipras, lui-même ne passerait plus pour un « gauchiste » à Bruxelles.
M. Tsipras a pour sa...