Lors d'une visite à Berlin, lundi 26 janvier, Nicolas Sarkozy a estimé que « tout doit être fait pour éviter » la sortie de la Grèce de la zone euro, après l'accession au pouvoir à Athènes du parti de la gauche radicale et anti-austérité Syriza. « Les Grecs ont choisi, il faut tenir compte de ce qu'ils ont dit. [...] Leur choix doit être respect?, a déclaré le président de l'UMP dans la capitale allemande, où il doit rencontrer la chancelière, Angela Merkel.
L'ancien président français a rendu hommage au précédent gouvernement d'Athènes d'Antonis Samaras (conservateur) « qui a fait beaucoup d'efforts dans l'intérêt de la Grèce ». « Tout doit être fait maintenant pour éviter ce drame que serait le départ de la Grèce avec les conséquences que cela impliquerait pour la zone euro dans son ensemble et pour l'Union européenne elle-même. Parce que cela voudrait dire qu'un pays [...] peut décider de ne pas rembourser sa dette. Vous voyez les conséquences pour tout le monde, pour les créanciers que nous sommes, nous Français, et pour les autres pays », a poursuivi M. Sarkozy.
« LA GRÈCE EST UN PAYS...