Aller au contenu principal

La Grèce hantée par l’héritage des JO de 2004

Publié dans Le Point le

Les installations ayant accueilli les épreuves de canoë et de kayak du complexe olympique d'Hellenikon, au sud d'Athènes, ici le 16 juillet 2014.
Légende

Les installations ayant accueilli les épreuves de canoë et de kayak du complexe olympique d'Hellenikon, au sud d'Athènes, ici le 16 juillet 2014.
© Yorgos Karahalis/Reuters

Vingt ans apres les Jeux d'Athenes, les splendides installations specialement construites pour l'evenement sont quasiment toutes en ruine.

À Olympie, ville antique qui abrite, dans l'Académie olympique, le cœur de Pierre de Coubertin, la cérémonie du départ de la flamme revêtait un sens particulier cette année. En effet, c'est grâce à la contribution du baron français décédé en 1937 que les Jeux olympiques modernes ont pu voir le jour en 1896 à Athènes, puis à Paris en 1900. « Les Jeux olympiques puisent leurs origines dans une collaboration franco-grecque très forte », affirme Gianna Angelopoulos, qui, il y a 20 ans, présidait le comité d'organisation des Jeux olympiques d'Athènes 2004. Elle confie son espoir de voir les Jeux de Paris, où la flamme doit arriver le 26 avril, donner un nouveau souffle aux valeurs olympiques et à leur héritage. C'est pour elle un défi des plus difficiles. « La capitale française a fait un véritable travail de fond pour développer l'héritage immatériel des Jeux », se félicite-t-elle.

Son message encourageant contraste avec l'héritage désolant laissé par les Jeux d'Athènes il y a tout juste 20 ans. À l'époque, en août 2004, la capitale grecque rayonnait en accueillant le retour de l'événement sur sa terre originelle. La Grèce entrait dans une ère…