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Quel héritage pour Paris 2024 ? En Grèce, des lendemains de fête difficiles après Athènes 2004

Publié dans Le Monde le
Si les Jeux olympiques ont permis à la capitale grecque de se doter d’infrastructures indispensables, le manque d’entretien des stades et l’impact du coût élevé de l’organisation sur les finances du pays ont entaché les lendemains de fête.

Si les Jeux olympiques ont permis à la capitale grecque de se doter d’infrastructures indispensables, le manque d’entretien des stades et l’impact du coût élevé de l’organisation sur les finances du pays ont entaché les lendemains de fête.Laissé à l'abandon, l'ancien stade olympique de baseball situé sur les terrains de l'ancien aéroport international d'Hellinikon (banlieue d'Athènes), le 25 octobre 2017. ARNE MüSELER

Au nord d'Athènes, les arches dessinées pour soutenir le toit du stade olympique de l'architecte espagnol Santiago Calatrava Valls trônent majestueusement dans le paysage urbain. Elles rappellent la fête de l'été 2004, lorsque la capitale grecque a accueilli les Jeux olympiques. En 1996, pour le centenaire de la compétition moderne, Atlanta (Etats-Unis) avait été choisie. Athènes l'avait mal digéré et voulait que ces Jeux de 2004 sur leur terre originelle restent mémorables. Près de vingt ans plus tard, le souvenir de cet événement sportif a laissé un goût amer.

En septembre, le stade Calatrava a fermé pour une durée indéterminée. Les structures métalliques du toit ont échoué aux derniers tests de sécurité : des travaux sont nécessaires. Une dizaine de spectacles, dont un concert du groupe Coldplay, ont été annulés.

Pendant près de dix ans, la construction, qui a…