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En Grèce, le défi de la transformation du secteur public

Publié dans Le Figaro le

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DÉCRYPTAGE - La douloureuse période où la «troïka» européenne imposait une politique d'austérité est terminée.

La terrible collision ferroviaire qui a fait au moins 57 morts en Grèce en février du pays, reconnaît Gregory Dimitriadis. Ce quadra formé en Angleterre et aux États-Unis, passé par le privé et dans les hautes sphères ministérielles, dirige le jeune fonds souverain grec, baptisé Fonds pour la croissance (Growthfund, HCAP selon son acronyme institutionnel, en anglais). Le HCAP ne détient aucune participation dans la compagnie ferroviaire Hellenic Train impliquée dans la catastrophe de février.

Elle a été privatisée sous le gouvernement Tsipras. Mais le fonds souverain détient un portefeuille estimé à près de 7 milliards d'euros, sous forme de participations dans dix-huit entreprises publiques ou privatisées qui emploient 30.000 personnes. Celles-ci opèrent dans l'énergie, le transport (aéroports, métro et bus d'Athènes, canal de Corinthe…), l'immobilier, la poste ou le réseau 5G. L'un des objectifs poursuivis par Dimitriadis…

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