L'illusion n'aura pas duré bien longtemps. Le 6 octobre, à Prague, Recep Tayyip Erdogan et Kyriakos Mitsotakis se retrouvent autour d'une même table pour le premier sommet de la Communauté politique européenne, nouveau format de discussion entre quarante-quatre pays, lancé à l'initiative du président français. Mais, à peine le dirigeant turc prend-il la parole, que le Premier ministre grec quitte la salle, comme l'a raconté Erdogan. Plus tard, un journaliste interpelle le chef de l'État turc sur les menaces qu'il a proférées, début septembre, envers la Grèce. Athènes "devrait comprendre le message", répond simplement ce dernier.
Il faut remonter un mois plus tôt pour saisir l'allusion. "Nous pouvons arriver subitement la nuit", avait déclaré Erdogan lors d'un discours sur les bords de la mer Noire, accusant la Grèce d'avoir "violé" son espace aérien et "d'occuper" plusieurs îles du Dodécanèse, le long des côtes turques. "Grèce, regarde l'Histoire, remonte le temps. Nous n'avons qu'une chose à dire : souviens-toi d'Izmir", avait-il ajouté.
Une réelle inquiétude...
On comprend mieux pourquoi
On comprend mieux pourquoi "Mein Kampf" est un succès de librairie en Turquie !
- espace vital
- culte du leader
- le leader menant le pays à un nouvel Âge d'or
- éternel incompris