Stefanos Tsitsipas a su éviter le piège Rublev. (Pavel Mikheyev/Reuters)
Dans un pays où la majorité de la population parle plus volontiers russe que kazakh, Andrey Rublev jouait quasiment à domicile à Astana. Impossible d'en douter tant les « Andrey, Andrey » étaient nombreux à descendre des tribunes dans les moments chauds (et il y en a eu), de même que les acclamations après chaque coup droit gagnant du Russe (et il y en a eu aussi pas mal).
À la faveur d'un break d'entrée, ce dernier a survolé le premier set, ne devant défendre aucune balle de break avant le dernier jeu. Il en écartait deux avant de conclure sur un énorme coup droit long de ligne. Jamais menacé sur son service, Rublev avait fait ce qu'il fait le mieux, frapper pour démolir son adversaire. Et comme depuis le début de la semaine son jeu est en place, Tsitsipas n'avait pas eu d'opportunité de s'exprimer dans cette première manche.
Mais le Grec est du genre orgueilleux,...