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« Loin de rejeter la philosophie, saint Paul se met en scène comme un nouveau Socrate »

Publié dans Le Monde le
L’apôtre Paul, par Rembrandt (v. 1633), Musée d’histoire de l’art de Vienne. WIKIPEDIA
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L’apôtre Paul, par Rembrandt (v. 1633), Musée d’histoire de l’art de Vienne. WIKIPEDIA

Juif de culture grecque, Paul de Tarse a posé les bases du christianisme. Dans un essai récent, le philosophe Olivier Boulnois montre comment cette double culture a façonné en profondeur « l’essence du christianisme ».

Paul de Tarse, né au début du Ier siècle et mort vers 67, est connu pour ses épîtres qui ont établi certains fondements de la théologie chrétienne. Ces textes, antérieurs aux Evangiles, ont fasciné de nombreux penseurs (Augustin, Luther, Nietzsche, Heidegger…). De même sa figure, auréolée de mystère, intrigue encore aujourd’hui.

Comment s’articulent la judéité de Paul, sa culture grecque et sa foi chrétienne ? Quel rapport entretient-il avec la philosophie ? De quelle nature est la sagesse que Paul propose de faire surgir dans le monde ? Dans Saint Paul et la philosophie. Une introduction à l’essence du christianisme (PUF, 250 pages, 22 euros), Olivier Boulnois, directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études (Paris), spécialiste de philosophie médiévale, voit dans l’« apôtre des gentils » une incarnation paradoxale de l’essence du christianisme...

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