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En Grèce, le gouvernement de Mitsotakis survit à une motion de défiance

Publié dans Libération le
Le chef de l'opposition, Alexis Tsipras (au premier plan), a qualifié de «fiasco» la réponse de Mitsotakis (au second plan) à la tempête de neige qui a frappé la Grèce. Au Parlement, à Athènes, dimanche.
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Le chef de l'opposition, Alexis Tsipras (au premier plan), a qualifié de «fiasco» la réponse de Mitsotakis (au second plan) à la tempête de neige qui a frappé la Grèce. Au Parlement, à Athènes, dimanche.

Le Premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, leader du parti Nouvelle Démocratie (ND, droite conservatrice) peut être soulagé. La motion de censure contre son gouvernement déposée par le principal parti d'opposition (Syriza, la gauche grecque) a été rejetée dans la nuit de dimanche à lundi par 156 voix contre 142. Sur les 300 parlementaires que compte la Vouli, l'Assemblée monocamérale grecque, un seul s'est abstenu, une autre, de ND, n'a pas pu voter pour raison médicale. Ce gouvernement continuera donc à diriger le pays, normalement jusqu'en juillet 2023. En réalité, la probabilité que passe la motion était faible : avec ses 157 députés, ND détient la majorité absolue. Ce qui, en revanche, provoque quelques frissons dans la majorité, c'est ce que le dépôt d'une motion de censure dit sur l'état de l'opinion et l'évolution du rapport de force politique dans le pays.

Ras-le-bol : ce mot revient dans la bouche de nombreux Grecs depuis quelques jours. Il a trouvé un écho chez Alexis Tsipras, le chef de l'opposition et leader de Syriza, qui a qualifié de «fiasco» la réponse gouvernementale à la tempête de neige qui a notamment bloqué sur le périphérique d'Athènes 3 500...

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