Les premiers migrants grecs n'étaient vraiment pas aimés en Amérique. On ne les voulait absolument pas. On ne les considérait pas comme des Européens pire pour ainsi dire des non-blancs. Pas plus de considération que les afro-américains. Ils ne pouvaient pas se syndiquer. Ils avaient leurs places à part dans les cinémas... Et aussi des gros problèmes avec le KKK. Nos compatriotes ne se laissaient pas faire et s'ensuivaient des bagarres...
Le KKK est connu pour son racisme envers tout ce qui n'est pas anglo-saxon et protestant même si la racine des mots est grecque.
Le nom « Ku Klux Klan » vient du mot grec kuklos, qui signifie cercle. C'est l'un des fondateurs, James R. Crowe, qui a l'idée de séparer le mot en deux et de changer la fin, ce qui donne Ku Klux (en latin, lux signifie « lumière »). Selon l'essayiste Paul-Éric Blanrue, comme les fondateurs ont tous des ancêtres écossais, un autre fondateur, John C. Lester, propose de rajouter le mot clan à la fin, en remplaçant le C par un K, de manière à uniformiser la première lettre des trois mots3.
Une autre hypothèse est que ce nom est une référence à une célèbre fraternité de Caroline du Nord, Kuklos Adelphon (en), l'organisation suprémaciste empruntant ses rites à cette société4.( WIKIPEDIA)
Ils travaillaient dur . Ils prenaient les boulots de merde que les "blondasses" ne voulaient pas .
J'apprends par ce reportage qu'il y eut un pogrom de six jours contre les Grecs établis à Omaha au Nebraska en 1909. Ceci à la mort d'un policier dont on tenait un Grec pour responsable. Il s'appellait Ioannis Massouridis , jeune migrant originaire de KALAMATA.
Ioannis Massouridis blessé riposta au tir du policier en le touchant en plein coeur.
Incendies volontaires et saccage des biens appartenant à notre communauté. Des quelques 2300 compatriotes , il n'en resta qu'une bonne cinquantaine sur place. Ils ont préféré à l'appel du consul grec de l'époque histoire d'apaiser les choses. On rapporte la mort d'un garçon grec ... Tensions moindres à Kansas City et Dayton par la suite...
Ioannis Massouridis n'avait pas le choix que d'accepter que des places pareilles. Il avait été engagé comme ouvrier lors d'une grande grève qui était organisée dans la ville. Pour faire simple c'est ce qu'on appelle un jaune. Il était mal perçu qu'il fréquente une jeune fille de la ville qui lui apprenait l'anglais. D'où l'intervention du policier qui voulait le mettre à l'amende. Il voulut s'enfuir. Le policier tira en premier et Ioannis Massouridis riposta en le touchant en plein coeur.
Il fut arrêté et quasiment lynché par la population locale en colère. Ce sont les policiers qui sont parvenus à le dégager inanimé. Lors du premier procès, il fut condamné à mort. Les tensions étaient tellement vives qu'il fut rejugé une seconde fois. On ne trouva pas d'éléments pour le charger. Il a été condamné à 14 ans de prison. Il ne fit que quelques années de prison et expulsé définitivement des States par la suite. Il retourna vivre à Kalamata d'où il était originaire en Grèce.
Tout ça pour un flirt.
L'année d'avant, en 1908, deux ouvriers grecs ont été tués à Mac Gill (Nevada). Là aussi engagés lors d'une grande grève.
Il a fallu la IIème Guerre Mondiale pour les Grecs soient enfin acceptés. Une histoire grosso modo de 60 ans pour finalement s'intégrer. Les Grecs avaient commencé à migrer en masse dans la seconde moitié du XIXe siècle.
ΠΩΣ ΔΕΝ ΣΚΈΦΤΗΚΑΝ ΝΑ ΚΆΝΟΥΝ ΡΕΜΠΈΤΙΚΟ ΜΕ ΤΟ ΜΑΣΟΥΡΙΔΗΣ
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