VIDÉO - Le gouvernement grec a annoncé jeudi avoir saisi la justice pour les feux qui ont fait au moins 82 morts dans la région d'Athènes.
Le gouvernement grec a saisi la justice d'un «élément sérieux» pouvant indiquer que «des actes criminels» sont à l'origine de l'incendie meurtrier de lundi à l'est d'Athènes, a déclaré jeudi le ministre adjoint à la Protection du citoyen, Nikos Toskas. «Pour le feu qui a commencé au mont Pendeli» et s'est propagé à Mati, la ville où se trouvaient la grande majorité des 82 victimes, «on se pose de nombreuses questions et je ne vous cache pas qu'un élément sérieux nous a conduit à ouvrir une enquête», a indiqué Nikos Toskas lors d'une conférence de presse.
Pour un autre incendie violent à Kineta, qui n'a pas fait de victime, Nikos Kostas a également parlé de «sérieux éléments» laissant penser à un incendie volontaire. Le ministre adjoint a également mentionné «des témoignages» en ce sens, sans livrer davantage de détails. Les officiels, carte satellitaire à l'appui, ont aussi fait valoir que 13 feux étaient partis en même temps en Attique, un fait déjà souligné au lendemain du drame par le porte-parole du gouvernement, Dimitris...