Si la Grèce et ses partenaires européens s'entendent dimanche sur un troisième plan d'aide à Athènes, tout ne sera pas joué: au moins huit Parlements de la zone euro devront être impliqués, le Bundestag allemand même deux fois.
Dans la plupart des pays, et malgré une grogne qui enfle par endroits, le feu vert ne fait pas de doute. Dans certains, notamment en Slovaquie et en Lettonie, les choses pourraient être plus compliquées. La résistance serait forte aussi dans plusieurs autres si l'accord touchait à la dette de la Grèce.
Aux Pays-Bas, les députés décideront eux-mêmes s'ils veulent voter ou pas.
En Irlande, le gouvernement n'est pas obligé de solliciter les parlementaires mais pourrait décider de le faire, pour assoir sa décision. Un "oui" ne ferait pas de doute.
En Belgique, au Luxembourg, à Chypre, en Lituanie, en Italie, en Espagne et au Portugal, le Parlement n'a pas besoin d'être impliqué.
Il ne le sera pas non plus à Malte ni en Slovénie si l'engagement financier en faveur de la Grèce n'augmente pas, ce qui devrait être le cas si le programme est encadré par le Mécanisme européen de stablilité (MES), pour lequel les membres de...