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La Grèce face à l'ultimatum : "Ne laissons pas l'Europe se diviser"

Published in L'Obs on
Jean-Claude Juncker et Alexis Tsipras Virginia Mayo/AP/SIPA


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Jean-Claude Juncker et Alexis Tsipras Virginia Mayo/AP/SIPA

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras s'est dit "confiant" mercredi 8 juillet dans le fait que son pays réponde aux exigences des créanciers avant la date butoir de dimanche fixée pour parvenir à un accord sur une nouvelle aide financière Athènes qui risque une sortie de la zone euro.

"Ne laissons pas l'Europe se diviser", a lancé le chef du gouvernement grec, dans un discours devant le Parlement européen de Strasbourg, s'affirmant "confiant" dans le fait que "dans les deux ou trois prochains jours" son pays "réussisse à répondre à (ses) obligations dans l'intérêt de la Grèce et de la zone euro", au lendemain de l'ultimatum que lui ont fixé ses partenaires de la zone euro pour proposer des réformes et trouver un accord d'ici la fin de la semaine.

Le Premier ministre grec avait d'abord refusé l'invitation du Parlement européen, qui lui avait été transmise lundi, officiellement pour des raisons d'agenda. Avant finalement d'être sensible aux arguments de Martin Schulz, président d'une institution pour le moins marginalisée depuis le début des négociations.

Les présidents du Conseil européen et de la Commission européenne ont tous deux lâché des formules...

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