Matteo Renzi et Alexis Tsipras Crédits photo : OLIVIER HOSLET/EPA/MAXPPP
À trois reprises au cours de la semaine dernière, sans le dire publiquement, Matteo Renzi a essayé de faire revenir Alexis Tsipras à la table européenne. Et jusqu'à mercredi matin, il a tenté d'éviter le référendum. Toujours dans les coulisses, persuadé qu'en cas de faillite des négociations une exposition au grand jour de la crise grecque aurait nui aux intérêts italiens.
«L'Europe de la rigueur n'a pas fonctionné»
Matteo Renzi, le président du Conseil
Mais au cours des dernières heures, lorsqu'il a été clair pour tout le monde que le référendum aurait lieu, le président du Conseil a soudainement changé de position en se rangeant parmi les adversaires du gouvernement Syriza. Les barrages ont été levés, les ambassadeurs informels - du chef de groupe PSE, Gianni Pittella, au sous-secrétaire aux Affaires européennes, Sandro Gozi, et jusqu'au député européen Roberto Gualtieri - ont été rappelés.
Surtout, ...