La Grèce n'est pas en mesure d'imprimer des drachmes, car « les presses ont été détruites », a souligné jeudi le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis, pour qui la question ne se pose de toute façon pas car « nous voulons désespérément rester dans l'euro ».
« L'union monétaire est irréversible »
« Nous n'avons pas la capacité » d'imprimer des drachmes, a indiqué M. Varoufakis à la radio publique australienne ABC.
Des drachmes. © AFP
En 2000, a-t-il expliqué, un an avant que la Grèce ne rejoigne la zone euro, « une des mesures que nous avons prises a été de nous débarrasser de toutes nos presses ».
« L'union monétaire est irréversible », a de nouveau insisté le ministre.
La tension, montée ces derniers mois entre Athènes, qui affiche déjà un retard de paiement au FMI, et ses créanciers, qui a abouti au cours du week-end dernier à l'annonce d'un référendum, fait craindre que la Grèce ne soit plus techniquement en mesure de rester dans l'euro, et doive retourner à son ancienne monnaie.
Ses dirigeants actuels, et notamment M. Varoufakis, insistent cependant sur...