par Alexia Kefalas
Top modèle, modèle au top, entre ses séances photos, ses réunions d’affaires, sa vie de couple et ses galas de bienfaisance, elle ne résiste pas devant le micro tendu par iNFO-GRECE et c'est gracieusement qu'elle se confie à notre rédactrice sur sa nouvelle vie grecque….Voici Adriana Karembeu !
Adriana Karembeu, la femme qui fait fantasmer le plus d’hommes et envier le plus de femmes, le top modèle que les couturiers et les publicitaires du monde entier s'arrachent. Tout réussit à cette ravissante jeune blonde et pulpeuse aux célèbres jambes d'un mètre vingt quatre, née à Brezno, en Slovaquie en 1971. Sa spécialité ? Faire exploser les ventes ! Elle est, elle-même, une brillante femme d’affaire.
Depuis plus d’un an maintenant, Adriana vit à l’heure grecque. Et oui, elle a décidé de suivre son mari de footballeur, l'ex-star des pelouses françaises Christian Karembeu, devenu enfant du Pirée depuis qu'Olympiakos l'a pris à prix d'or aux anglais.
Photo en France, Elle en Grèce, Hola en Espagne, Cosmopolitain au Royaume-Uni, pas un magazine de mode qui ne rêve d'avoir Adriana en couverture.
Top modèle, Adriana Sklenarikova Karembeu se distingue des autres filles tout d’abord par sa plastique et ses mensurations de rêve (87-59-90) qui ne laissent personne indifférent ; mais c’est surtout la longueur, désormais légendaire, de ses jambes qui lui a permis d’entrer dans le livre Guiness des records : plus d’un mètre 24 de long ! Pas permis de toucher, nous avons demandé à son mari Christian qui nous le confirme !
Adriana, plus « égérie » que « défilé », commence sa carrière parisienne avec Wonder Bra, une marque de lingerie féminine. Des résultats qui décoiffent : 240 000 unités vendues en 2001, soit le double de l’année précédente. Elle va bientôt y être remplacée par Inna Zobova, mais Andriana continue à être l’emblème de nombreux autres produits de beauté et de mode aux Etats Unis et en Europe (Onyx Jeans, Majestic, Peroni Beer, Victoria’s Secret …)
Puis vient son mariage avec l’un des plus célèbres joueurs de foot du moment, Christian Karembeu. Un véritable coup de foudre sur un vol Milan – Paris conclu devant le maire quelques mois plus tard, alors que Monsieur venait d'être sacré champion du monde en 1998. A la célébrité élitiste des maisons de mode s'ajoute la célébrité populaire du gazon vert. Aux jambes d'or pour collants fins des plus grandes marques glamour du monde, les jambes d'acier habillées des maillots des clubs les plus glorieux du foot européen.
Une célébrité qu'Adriana n'oublie pas de mettre au profit de la générosité en mobilisant les donateurs lors des galas des missions caritatives comme La Croix Rouge ou les organisations non gouvernementale comme « Douleur sans frontière »… Normal pour cette ex-étudiante en médécine à la faculté de Prague. Que du chemin parcouru depuis qu'elle emporta un concours de modèles.
A son mari Christian, Adriana voue une totale admiration, elle rappelle volontiers que c’est le seul homme qui a osé l’aborder dans un avion sans être impressionné ni par sa beauté d’une froideur anatolienne ni par sa… taille. Elle est désormais son plus fidèle supporter ; elle l’accompagne à presque tous les grands matchs et déménage à chaque fois que, lui, change d’équipe. En route donc pour Madrid où Christian défend les couleurs du Real, puis Middlesbrough en Angleterre, et, depuis l'été 2001, Athènes avec Olympiakos.
Athènes, un paradis pour Adriana. Le couple trouve un nid sur la côte, à Voula, à l'Est d'Athènes. « J’adore Voula, la montagne et la mer….tout y est.. ! » Petit déjeuner face à la mer tous les matins, cela ne se refuse pas. Puis, « lorsque Christian part à l’entraînement, je reste un peu dans mon jardin ou alors je prends mon vélo et je vais me promener à Voula. »
Mais pour une femme dont le corps et sa ligne valent de l'or, la Grèce est un véritable piège avec une cuisine ambiguë, tantôt réputée la meilleure pour la santé, tantôt la voix royale pour la graisse et la cellulite. Heureusement que la cuisine grecque s'avère compliquée pour Adriana. Euh oui, le mariage d'Adriana avec la cuisine grecque… ce n’est pas gagné ! Adriana aime cuisiner en général mais elle trouve notre cuisine trop compliquée « J’ai acheté un livre de cuisine grecque mais il y a beaucoup de recettes à base de poisson et je n’ai pas le temps. » Elle préfère alors ce qui est tout prêt : « Le meilleur plat reste le souvlaki qu’on achète près de chez nous et qu’on adore », nous dit-elle en riant, « c’est vraiment délicieux !»
Par contre, Adriana est plus volontaire pour une sortie shopping à Athènes. Bien entendu sa préférence va à sa dernière cliente Peneloppe Zagora pour qui elle à défilé récemment. Mais, si elle dit aimer et admirer la mode grecque, c'est surtout les magasins de décoration qui la fascinnent le plus. Une véritable fan de la déco grecque : Vargakis, Interni & Delousi sont ses lieux favoris. Et son coup de cœur: la toute petite galerie d’objets d’arts à côté de son coiffeur à Neo Psihiko, où confie t-elle, « j’y passerais des heures ».
Pourtant tout n'est pas si tranquille chez les Karembeu. Le couple ne sort pas souvent ensemble, et comme chacun a ses activités publiques mais différentes, les rumeurs vont bon train. Les paparazzi à la grecque et la presse à scandales s'en donnent à cœur joie, ce qui naturellement fini par agacer la belle Adriana. « Depuis que nous sommes arrivés en Grèce, Christian et moi entendons les pires choses qu’il soit sur notre couple », nous confie Adriana. Et comme, ni l'un ni l'autre comprennent le grec, c'est leur voisine qui leur rapporte les rumeurs du jour. « Ils disent que Christian me bat, qu’on a divorcé, que nous ne sommes pas parti ensemble en vacances, qu’il a une copine… des choses inimaginables ! », se plaint Adriana, exaspérée par le gel et l'imagination fertile des journalistes. Elle comprend que le public veuille savoir sur la vie du couple, mais « prétexter un scandale dans un ménage n’est pas informer les lecteurs… surtout quand c’est faux… ces journalistes ne demandent même pas d’interview avec moi, ils ne font qu’inventer ! C’est incroyable et je ne comprends pas ce système. »
Malgré ces mésaventures avec la presse grecque, Adriana tient à souligner qu’elle aime Athènes et que, si Christian devait y rester faire carrière, elle pourrait sans problème y vivre définitivement. « Je sais déjà dire souvlaki, kalimera, kalispera, geia sas et efcharisto » plaisante-t-elle, mais ce jour-là, promis, elle se mettrait à apprendre sérieusement la langue d’Homère.
Pour l'instant, à l’approche des fêtes de Noël, c'est la table festive qui préoccupe Adriana. A quinze jours du Nouvel An, Christian ne sait toujours pas si les entraînements d'Olympiakos lui permettent de revenir en France. Alors Adriana se prépare pour son premier Noël grec et attend impatiemment sa sœur cadette qui devrait les rejoindre à Athènes avec d'autres amis de la famille qui n'attendent que la confirmation de l'invitation pour faire le déplacement.
Propos recueillis par Alexia Kefalas