Que l'on parle de « troïka », des « institutions » ou désormais du « groupe de Bruxelles », le résultat est le même. Pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir à Athènes, fin janvier, le gouvernement d'Alexis Tsipras a accepté d'entrer dans des discussions techniques avec les représentants des principaux créanciers de la Grèce, la Banque centrale européenne (BCE), le Fonds monétaire international (FMI) et la Commission européenne. Et ces discussions auront lieu, pour partie, sur le sol grec.
Jeudi 12 mars, des experts du « groupe de Bruxelles » seront ainsi présents à Athènes. C'est ce qui a été décidé mercredi, lors d'un premier rendez-vous, à Bruxelles, entre des équipes du gouvernement grec et des représentants de l'ex-« troïka ». Ce déplacement dans la capitale grecque a pour objectif de récolter directement les données des ministères et des administrations grecques pour commencer à se faire une idée précise de l'état des finances publiques. « Impossible de tout faire depuis Bruxelles, il faut aller dans les administrations publiques, les ministères », insiste-t-on chez les créanciers d'Athènes.
Cette perspective provoque toutefois des...