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Grèce : « Et nous alors, notre vote compte pour du beurre ? »

Publié dans Le Monde le
Certains Grecs n'excluent pas "qu'il s'agisse d'un nouveau tour de négociations, où chacun", gouvernement grec d'un côté, créanciers de l'autre, "surjoue la fermeté pour atteindre une partie de ses objectifs".
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Certains Grecs n'excluent pas "qu'il s'agisse d'un nouveau tour de négociations, où chacun", gouvernement grec d'un côté, créanciers de l'autre, "surjoue la fermeté pour atteindre une partie de ses objectifs".

« Ultimatum européen », « Torpille allemande au plan Moscovici », « Violente confrontation »? Les titres de la presse grecque, mardi 17 février au matin, étaient pour le moins guerriers pour évoquer l'échec de l'Eurogroupe, la réunion des ministres des finances de la zone euro, la veille à Bruxelles.

Après quatre petites heures de discussion seulement, le camp du premier ministre grec, Alexis Tsipras a qualifié d'« absurde et inacceptable » la proposition avancée par ses partenaires européens, ce qui a provoqué la fin de la réunion.

« J'ai regardé hier soir la conférence de presse des représentants de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) et une colère profonde a commencé à monter », raconte visiblement toujours ému Vassilis Dimitriadou.

En route pour son travail d'employé de banque, le jeune homme s'est arrêté ce matin consulter les titres de la presse devant l'un de ces nombreux kiosques qui peuplent Athènes. « Qu'est ce que c'était que cette condescendance ? J'ai bien compris qu'ils avaient désormais un front commun et que ce front c'est : vous acceptez d'abord de prolonger le plan...

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