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Indemnités de guerre, l'autre dette qui oppose Athènes et Berlin

Published in Le Monde on
Alexis Tsipras rend hommage aux résistants grecs exécutés par les nazis, le 26 janvier.
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Alexis Tsipras rend hommage aux résistants grecs exécutés par les nazis, le 26 janvier.

La dette? mais allemande. C'est l'autre sujet de tension entre la Grèce et l'Allemagne. Le ministre grec des affaires étrangères, Nikos Kotzias, a remis, mardi 10 février à Berlin, une demande formelle de son gouvernement pour des réparations de guerre à la suite de l'occupation de la Grèce par la Wehrmacht, entre 1941 et la fin 1944.

Dimanche, dans son discours de politique générale, le nouveau premier ministre grec, Alexis Tsipras, avait déclaré qu'« il y a une obligation morale envers notre peuple, envers l'Histoire, envers tous les peuples européens qui se sont battus et ont donné leur sang contre le nazisme, une obligation historique » à réclamer à l'Allemagne « des indemnités de guerre. »

La facture s'élèverait, selon une évaluation faite en 2012 par la Cour des comptes grecque, à 162 milliards d'euros. Soit plus de la moitié de la dette publique grecque actuelle (315 milliards).

Mais, pour l'Allemagne, il n'y a pas de sujet. Le gouvernement allemand juge le dossier clos et la revendication juridiquement injustifiée.

Pour Berlin, tout a été « régl? depuis 1960, quand l'Allemagne a conclu avec la Grèce - comme elle l'avait fait...

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