Le nouveau gouvernement grec d'Alexis Tsipras a annoncé, mercredi 28 janvier, sa volonté de stopper le processus de privatisation du port du Pirée et de DEI, la compagnie nationale d'électricité. Au-delà de ces deux entreprises, c'est l'ensemble du programme de privatisation, lancé en 2011 par les autorités grecques, qui est en réalité aujourd'hui sur le point de prendre fin.
Cet arrêt du programme de privatisations « n'est pas une surprise », affirme Yannis Eftathopoulos, économiste et consultant spécialiste des entreprises de service public. M. Tsipras a, en effet, à maintes reprises déclaré durant la campagne électorale qu'il fermerait le Taiped, le fonds en charge de la valorisation des biens publics en Grèce.
- Quel était l'objectif du programme de privatisations ?
Les privatisations s'inscrivaient dans le cadre des engagements pris par les pouvoirs publics grecs vis-à-vis de leurs bailleurs de fonds internationaux, réunis dans la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international)
« L'objectif de cette campagne de privatisations était double : à la fois budgétaire, en...