A peine le nouveau gouvernement installé, le refus grec, mardi, de s'associer à la perspective de nouvelles sanctions contre la Russie pour son implication dans la crise ukrainienne a résonné comme un coup de tonnerre dans le ciel européen. Moyen utilisé pour faire pression sur Bruxelles dans le cadre des négociations entamées hier sur la dette? Possible. Mais de toute évidence, un axe Athènes-Moscou est en train de se dessiner, apte à compliquer les relations déjà difficiles de l'UE avec Moscou.Mais jusqu'où vont ces affinités russo-grecques? Et sur quelles bases idéologiques se construisent-elles? Selon Anton Shekhovtsov, chercheur ukrainien basé à Vienne, spécialiste des mouvements nationalistes, Syriza et son nouvel allié entré au gouvernement, le parti des Grecs indépendants (ANEL), très proche de l'Eglise orthodoxe, n'ont pas que «l'anti-austérité» comme point commun. Tous...
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