Un hélicoptère de la Lettonie, survolant mardi la région maritime Cos-Samos-Cos (Egée orientale) dans le cadre du programme européen FRONTEX de la surveillance des frontières, a reçu un message radio d'un radar turc lui demandant de se retirer de la "zone aérienne turque".
Les pilotes ont poursuivi leur mission et l'hélicoptère a atterri à 8h33 à Cos.
L'organisme européen chargé de gérer la coopération opérationnelle des frontières extérieures de l'UE - FRONTEX - est en contact avec les autorités turques, afin de mettre en place un cadre commun de coopération pour des opérations de surveillance des frontières extérieures de l'UE, a indiqué par écrit, en réponse à une question d'un journaliste, le responsable de presse pour les questions relatives à la justice, la liberté et sécurité de la Commission européenne.
Cette réponse était donnée à la suite d'un nouveau cas de harcèlement d'un hélicoptère en mission de FRONTEX lundi au sud de l'Egée. Le texte indique par ailleurs que le plan opérationnel et les directives données à l'équipage de l'hélicoptère assurent que les vols s'effectuent uniquement dans l'espace aérien grec. Il est fait état toutefois que selon FRONTEX, le contrôle de l'espace aérien turc avait essayé d'entrer en contact radio avec l'appareil pour qu'il s'identifie, sans que la communication soit possible en raison des différentes utilisations de longueur d'ondes.
Avant de se référer à l'information donnée aux autorités turques sur l'opération FRONTEX "Poseidon 2009" et l'ouverture de négociations en vue d'une collaboration pour la surveillance des frontières extérieures de l'UE, ce texte rappelle que les appareils européens n'ont jamais violé l'espace aérien turc et n'ont jamais été menacés par les autorités turques.
Notons que les eurodéputés de la ND et du PASOK, Georges Papastamcos et Stavros Lambridis, sont intervenus en session plénière du PE à Strasbourg pour protester contre les provocations de la Turquie.
i-GR/ANA-MPA