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Visite du premier ministre bosniaque en Grèce

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Par iNFO-GRECE,

La visite du premier ministre de Bosnie-Herzégovine, Nikola Spiric, hier à Athènes, et ses entretiens avec son homologue grec, Costas Caramanlis, ont confirmé la bonne entente entre les deux pays, le premier ministre bosniaque exprimant sa satisfaction quand du rôle dirigeant de la Grèce dans les Balkans occidentaux et demandant que celui-ci soit encore renforcé "dans l'intérêt de la région".

M. Caramanlis a souligné que la Grèce soutient avec constance l'optique européenne de tous les pays des Balkans occidentaux, à la condition sine qua non que ces pays remplissent les conditions et critères de l'UE, notamment le respect du principe de bon voisinage.

Se référant aux relations bilatérales entre la Grèce et la Bosnie, M. Caramanlis a indiqué que sa rencontre avec M. Spiric à Sarajevo, un an plus tôt, a constitué une étape dans les relations des deux pays, alors que l'inauguration du Bâtiment de l'Amitié greco-bosniaque, dont la réfection a été possible grâce au financement de la Grèce (dans le cadre du Plan grec pour la Reconstruction économique des Balkans - ESOAB) fut un moment symbolique pour l'amitié et la coopération.

M. Caramanlis a encore évoqué le financement par la Grèce de la reconstruction de l'Hôpital Kasido (Unité de soins intensifs), près de Sarajevo, ainsi que la revalorisation pilote du cadre institutionnel bilatéral avec la signature d'un accord de coopération de défense et les progrès réalisés dans la procédure de ratification de deux accords économiques importants (l'un de coopération technologique et l'autre visant à éviter la double imposition).

De son côté, le premier ministre bosniaque a exprimé sa satisfaction au sujet du rôle dirigeant de la Grèce dans les Balkans occidentaux et demandé que celui-ci soit renforcé "dans l'intérêt des Balkans occidentaux".

M. Spiric a également rappelé que le ministre grec des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, a invité l'UE à se rapprocher plus activement des pays des Balkans occidentaux et remercié la Grèce pour les 19,5 millions € qui ont financé le Bâtiment de l'Amitié greco-bosniaque et les 3,5 millions € destinés à la reconstruction de l'Hôpital Kasido.

En ce qui concerne la question de la FYROM, M. Spiric a soutenu les positions de la Grèce, en déclarant "croire en une solution de compromis".

Le premier ministre, Costas Caramanlis, a profité de l'entretien avec son homologue bosniaque pour adresser un nouveau message aux dirigeants de Skopje.

"Nous espérons que le nouveau gouvernement laissera derrière lui les déclarations provocantes de la campagne électorale pour aboutir en commun à une solution", a affirmé le premier ministre, tout en insistant sur le fait que "l'important n'est le temps qu'il faut pour trouver une solution commune, mais la volonté politique de la trouver".

M. Spiric a quant à lui rappelé que le Sommet européen a déterminé clairement la nécessité de trouver une solution acceptée communément concernant l'appellation de la FYROM, dans le cadre du principe de bon voisinage, en tant que critère pour la perspective européenne de la FYROM.

i-GR/ANA-MPA

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